"Avatar" : Sam Worthington et Zoe Saldana racontent leur incroyable aventure...

Il y a douze ans, le cinéaste canadien James Cameron (Aliens, Abyss, Terminator) racontait une histoire d'amour entre deux stars - Leonardo DiCaprio et Kate Winslet -, qui allait prendre place au milieu d'une terrible tragédie se situant dans le passé. Le film s'appelait Titanic.

Aujourd'hui, le réalisateur qui n'a pas tourné pour le cinéma depuis ce succès historique, nous raconte une histoire d'amour entre deux stars - Sam Worthington et Zoe Saldana -, qui prend place au milieu d'une terrible tragédie se situant dans le futur. Le film qui débarquera le 16 décembre sur nos écrans s'appelle Avatar (voir la bande-annonce).

Sur ce même canevas universel, uniquement séparé par quelques centaines d'années et un univers à recréer de toutes pièces, ce nouveau film de science-fiction s'annonce comme une révolution formelle et technique historique, au même titre que lorsque le cinéma est passé du noir et blanc à la couleur, du muet au parlant, Avatar promet à ses spectateurs une expérience sensorielle jusque-là jamais vécue.

Nous y découvrirons Jake Sully, un Marine paraplégique envoyé sur la planète Pandora, où vivent des créatures bleues mesurant trois mètres de haut, les Na'vi. Pandora est un nouveau monde où l'homme ne peut respirer mais dont les richesses naturelles sont indispensables à la survie de la Terre. Pour pouvoir accéder à ce monde hostile sans bouger de leurs vaisseaux spatiaux, les hommes ont mis au point une technologie permettant à leur esprit de se projeter dans le corps d'un "avatar" - leur double épousant parfaitement l'apparence des Na'vi -, et de se mêler ainsi aux autochtones. Sous sa nouvelle forme, la mission de Jake prendra vite une tournure inattendue, tombant amoureux de Neytiri, et combattant bientôt à ses côtés dans un conflit intergalactique entre les deux espèces...

A l'occasion de la sortie le mois prochain de ce film-événement qui aura nécessité une dizaine d'années de travail acharné et plus de 300 millions de dollars de budget, le magazine Première, en kiosques jeudi, a rencontré les deux acteurs principaux de ce Roméo et Juliette du futur. L'occasion pour les deux comédiens qui s'apprêtent à devenir des stars mondiales, de revenir sur cette expérience incroyable. Extraits.

La légende Cameron...

Zoe : "J'ai grandi avec Terminator, Aliens, Sarah Connor, Ellen Ripley : les héroïnes des films de James Cameron ont façonné la personne que je voulais devenir en grandissant. Certains n'arrêtaient pas de me dire à quel point Jim était un réalisateur difficile, un dur, mais quand vous filmez les femmes de cette manière, vous avez forcément une sensibilité très forte. A Hollywood, ce sont toujours les hommes qui sauvent le monde. Pas chez Jim."

Sam : "Je ne vois d'ailleurs aucun inconvénient à être sauvé par une femme sublime. Surtout lorsqu'elle est bleue et mesure plus de trois mètres !"

Les premiers essais...

Zoe : "Jim nous a toujours donné l'impression que nous étions les seuls en lice pour les rôles, il n'y a jamais eu de sentiment de compétition. La responsable du casting savait que nous étions tous les deux super nerveux et m'avait donné le numéro de Sam pour que l'on puisse se rencontrer avant."

Sam : "Lors de ce premier rendez-vous, on a bu un verre et tout s'est très bien passé. Ce n'est que plusieurs mois après que j'ai appris que Zoe avait appelé Jim et lui avait dit : 'Le seul problème avec Sam, c'est que je n'ai pas compris un seul mot de ce qu'il m'a dit !' Et moi qui pensais après notre premier entretien : 'Elle a hoché la tête, elle a ri, je crois que j'ai assuré...' En plus, j'avais fait l'effort de parler lentement pour atténuer mon accent australien."

Zoe : "Parfois, tu ne prononces même pas les mots, tu émets juste des sons !"

Les prises de vues...

Sam : "Jim est une tête brûlée, et c'est contagieux. Il vous encourage à vous lâcher sans vous poser de questions. Sur un tournage en motion capture où l'on joue dans le vide, c'est primordial. Il faut se sentir suffisamment en confiance pour laisser libre cours à son imagination. Pendant le tournage, nous disions souvent travailler à 'l'heure de Jim'. C'est-à-dire qu'il n'y avait pas d'horaires de boulot, pas de limite de temps, pas de gens du studio qui venaient compter les heures sup'."

Zoe : "Vous avez faim ? Tant pis, ça attendra, ici on bosse !"

Sam : "Avec Jim, les journées de travail de douze heures n'existent pas. Pour lui, douze heures, c'est une demi-journée. Donc on bossait seize, vingt heures d'affilée. Mais, ça ne me dérangeait pas."

Zoe : "Le pire, c'est qu'il est tellement communicatif dans son énergie, qu'on n'était même pas fatigés."

Sam : "Pendant nos trente minutes de déjeuner, il allait monter le film. Quand on quittait le plateau le soir, il repartait monter les rushes et préparer la journée suivante. Face à un bonhomme de sa trempe, se plaindre paraît soudainement ridicule."

Zoe : "Un jour où nous étions dans une forêt tropicale pour nous familiariser avec cet environnement, j'attendais le moment où Jim allait nous ordonner de sauter à l'eau. Soudain, il m'a dit : 'Tiens la caméra', et il a plongé le premier sans réfléchir. Il donne l'exemple comme un vrai leader. On ne peut avoir qu'un immense respect pour un artiste de ce calibre."

Une sortie imminente...

Sam : "J'ai du mal à croire qu'Avatar sorte enfin. Je m'imaginais déjà à 54 ans, toujours en train de faire de la motion capture pour le film. Vous savez comment on reconnaît un tournage interminable ? Quand un membre de l'équipe a eu le temps de faire deux enfants entre le début et la fin des prises de vue."

Avatar, de James Cameron, avec Sam Worthington, Zoe Saldana, Sigourney Weaver, Michelle Rodriguez, Giovanni Ribisi et Wes Studi, en salles le 16 décembre 2009.

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