Le Top 5 des meilleurs films de serial killer... De quoi ? De serial killer !


Depuis M, le Maudit, de Fritz Lang, en 1931, en passant par Le Voyeur, de Michael Powell, en 1960, et Henry, portrait of a serial killer, au milieu des années 80, dans lequel John McNaughton suivait le quotidien d’un tueur en série, le film de serial killer a inspiré les cinéastes de toutes les époques.

Alors que sortira sur nos écrans le 4 novembre le terrifiant mais au titre très drôle Saw 6 (qui promet une boucherie totale) et qui verra l'œuvre de Jigsaw se poursuivre dans le sang et les entrailles, le temps est venu de vous proposer un petit top des meilleurs films mettant en scène des serial killers.


Number 5

Le Parfum, de Tom Tykwer.
La scène de crime : La France du XVIIIe siècle.
Le tueur : Jean-Baptiste Grenouille, né dans les poubelles du marché aux poissons, garçon sans odeur à l'odorat surdéveloppé.
Les victimes : De jolies et jeunes damoiselles à l'odeur corporelle naturelle et enivrante.
La raison : En mélangeant l'essence de ces divines senteurs, créer la plus incroyable fragrance de tous les temps. Chanel peut ranger son Numéro 5 au placard !
Les armes : Tout ce qui peut étouffer une jeune fille en fleur.




Number 4

Basic Instinct, de Paul Verhoeven.
La scène de crime : Un lit recouvert de sperme, une cage d'ascenseur et une voiture de flic.
Le tueur : Catherine Tramell, auteure de polars, véritable mante religieuse incarnée par une Sharon Stone au sommet.
Les victimes : Les ex-petits amis de la belle - rockstar ou champion de sport -, et quelques flics qui se mettent en travers de sa route.
La raison : Réaliser dans la vie les crimes qu'elle imagine dans ses livres. On appelle ça une psychopathe, mais comme c'est Sharon qui l'interprète, on met deux heures à s'en rendre compte.
Les armes : Un pic à glace bien aiguisé et un sexe bien épilé.




Number 3

Pulsions, de Brian de Palma.
La scène de crime : Une cabine d'ascenseur.
Le tueur : Michael Caine avec une perruque blonde et un imperméable en latex noir. Sexy.
Les victimes : Comme le garçon est un psychiatre renommé, il se fait ses patientes. C'est plus pratique que de guetter sa proie dans une bagnole en se caillant les miches.
La raison : Il est jaloux d'elles et convoite ce qu'il a sous les yeux : leur féminité. Femme prisonnière d'un corps d'homme, il fait le ménage pour se sentir mieux. Bravo pour la morale transphobe.
Les armes : Une lame de rasoir réfléchissante.




Number 2

Le silence des agneaux, de Jonathan Demme.
La scène de crime : Grand terrain de jeu - les États-Unis d'Amérique.
Le tueur : D'un côté Buffalo Bill qui dépèce ses victimes, de l'autre, Hannibal Lecter qui préfère les manger.
Les victimes : Des psychiatres amoureux, des étudiantes enveloppées et des flics crucifiés.
La raison : Le premier pour s'habiller avec la peau des femmes qu'il a tuées (mais que fait la PeTA ?!!), le deuxième tout simplement parce qu'il a un petit creux.
Les armes : Un plâtre, des lunettes infra-rouge, un puits profond et des dents affûtées.




Winner

Seven, de David Fincher.
La scène de crime : Une cuisine nauséabonde, un bureau impeccablement entretenu, un lit souillé et l'immensité du désert.
Le tueur : John Doe, en d'autres termes Monsieur Tout-le-Monde.
Les victimes : Il y en a sept - un gras du bide qui a fait une indigestion, un avocat véreux faisant pénitence, un dealer manchot et rachitique, une pute vidée sur un lit, un top model défiguré, la tête d'une femme de flic enceinte et le serial killer lui-même.
La raison : Retourner symboliquement chaque péché contre son pécheur.
Les armes : Perverses et psychologiques.




Qu'en sera-t-il de Saw 6 ? Réponse dans vos salles la semaine prochaine...

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